Galerie québécoise 4

Suite et fin de mon défilé québécois. Mais ce n'est pas la partie "robe de mariée", plutôt la partie complaisante avec force froufrous, culottes apparentes, jarretelles, bas et tout l'attirail érotico-textile ordinaire de l'iconographie imaginaire. La partie océanique aussi puisque ces charmantes demoiselles sont d'authentiques pirates! Heu... Non, des corsaires plutôt, puisqu'elles travaillent pour le compte de l'État Libre du Québec (Rifts World Book 22: Free Quebec). 

La première fois que j'avais vu ces illustrations -- une série vaguement intitulée "Pirate Armor" --, j'avais bien évidemment bloqué sur les nombreux charmes de nos flibustières. Mais pas que. Aussi court-vêtues soient-elles, leurs costumes ont encore ce côté XVIIIème siècle qui me plaît tant chez Woo Kim. Ce faisant, elles cadrent bien avec l'imaginaire que j'associe à l'État Libre du Québec.

J'ai dit que mon Québec de RIFTS était une incarnation post-post-apo de la Nouvelle-France de l'Ancien régime. Or, cette Nouvelle-France, c'est aussi une histoire maritime. Une histoire maritime pleine de pirates et de corsaires! Toujours dans mon RIFTS à moi, j'ai imaginé (cf ce post) que des flibustiers s'en prenaient aux navires faisant la liaison entre Atlantis (Rifts World Book 2: Atlantis) et Cuba (Rifts World Book 35: Megaverse in Flames). Pourquoi pas des corsaires, au look forcément XVIIIème, travaillant pour le compte du Québec? Ça apporte quelques embruns et cocotiers bienvenus à un imaginaire plutôt branché arpents de neige et sapins. Vendu!

Les âmes chagrines me feront remarquer -- et elles n'auront pas forcément tort -- que nos sémillantes corsaires vont galérer grave à aborder correctement les navires splugorths avec leurs hauts-talons. Oui, c'est vrai, mais ça fait bien longtemps que le genre privilégie le charme à l'efficacité. Rappelez vous la très belle Bryce Dallas Howard en train de courir pendant 124 minutes en talons hauts dans Jurassic World...