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J'espère que vous avez lu préalablement American Gods 1 et American Gods 2, mes posts neilgaimaniens sur les divinités d'Amérique du nord de RIFTS, de mon RIFTS à moi précisément. Si ce n'est pas le cas: hop, au boulot!

Dans ce dernier post, nous allons aborder, assez brièvement, les Dieux Extérieurs. J'ai évoqué ces entités surnaturelles pour la première fois dans un article consacré à un Dieu marin maléfique: le Dieu Noyé. Les Dieux Extérieurs ont été -- et sont encore -- attirés par la Terre des Rifts mais, contrairement aux Dieux Anciens (Rifts Conversion Book 2: Pantheons of the Megaverse), ils n'ont aucuns antécédents sur notre planète. Ils n'ont jamais été adorés sur Terre avant le Grand Cataclysme et n'ont jamais envoyé le moindre avatar sur notre planète avant 2098 après J.-C..

Tout a changé avec l'éruption des Rifts. La Terre est devenue une puissante source d'énergie magique et un carrefour inter-dimensionnel majeur. De nombreuses divinités, plus ou moins bien intentionnées, ont commencé à s'intéresser à notre monde. En ce qui nous concerne, on va surtout s'intéresser à celles qui parcourent les Terres Sauvages ou les rues surpeuplées de mégacités coalisées des anciens USA. Car l'Amérique du nord apparaît aux Dieux Extérieurs comme un nouvel El Dorado: une terre magique, pleine de possibilités, d'opportunités, et, surtout, SANS Dieux déjà installés. À tort puisque les Dieux amérindiens sont eux-aussi de retour.

J'avoue être autant influencé par les divinités "modernes " de American Gods (le roman de Neil Gaiman) que par les divinités post-apo du cycle de La Tour Sombre de Stephen King. Celui-ci a créé sa petite mythologie pour peupler les terres perdues arpentées par Roland Deschain et ses compagnons. Tous ces cultes sont interdits par la Coalition. Les prêtres sont exécutés à vue et les fidèles internés, dans le meilleur des cas!

Comme dit dans In Gods We Trust, certaines figures de King sont adorées dans mon RIFTS à moi. Amoureux du cycle, je l'ai adapté à ma petite sauce personnelle pour RIFTS.

La première de ces figures mythiques est Oriza, la Dame du riz. c'est une Déesse bienveillante, liée à la culture du riz, comme son nom l'indique, et à la protection des femmes. Ses servantes disposent  d'ailleurs d'arguments tranchants pour défendre les communautés pacifiques où elle est adorée (des assiettes M.D.?). Son culte est répandue partout dans le sud des anciens USA, de la Californie aux Carolines. Partout où il y a de la terre, de l'eau et des températures permettant la pousse du riz.

Les adorateurs de Mani, le Dieu des Portes, voient les Rifts comme autant d'opportunités d'explorer le Multivers et d'en ramener des merveilles. Organisés en communautés fort semblables aux anciens Amish, les Mani -- ils se nomment d'après leur dieu voyageur -- cultivent un mode de vie simple et isolationniste. 

Mais ça ne les empêche en rien de parcourir les mille mondes accessibles depuis les Rifts terrestres. Ils ramènent de ces dimensions de nouvelles magies, de nouvelles technologies, de nouvelles connaissances, qu'ils mettent à profit pour la communauté. Ces voyages sont dangereux et de nombreux Mani n'en reviennent pas. Ils compensent en faisant plein de gamins. Gamins que gardent les femmes des communautés, le voyage trans-dimensionnel étant réservé aux seuls hommes. Et le taux de mortalité de ces hommes fait que la polygynie est assez répandue. En fait, ce sont un peu des mormons post-apo en quelque sorte. Des mormons païens.

Les communautés Mani ont en leur possession de nombreux artefacts magiques, technologiques et techno-magiques. Qui plus est, les Mani connaissent de nombreuses magies et les psioniques et mutants sont bien acceptés au sein de la communauté. En conséquence, un village ou un hameau Mani est loin d'être sans défenses et les assaillants éventuels (barbares du Pecos, monstres, Démons...) devront y regarder à deux fois avant de s'y frotter.

Les prêtres de Mani se sont spécialisés dans l'ouverture et la fermeture de Rifts et dans le voyage trans-dimensionnel.

Les fans de La Tour Sombre vont finir par me détester mais voici Gilead, le Dieu des Justiciers! Gilead représente la Loi et la Justice dans les contrées où celles-ci ont disparu en même temps que la civilisation. Représenté sous les traits d'un pistolero, forcément, Gilead inspire tous les redresseurs de torts à l'ouest du Mississippi. Et à l'est aussi en fait.

Gilead est adoré par les Justice Rangers, les Sheriffs, les Sheriff's Deputies (Rifts World Book 14: New West), de nombreux Cyber-knights et Tundra Rangers (Rifts World Book 20: Canada). Et il a droit à son petit autel dans la plupart des communautés isolées.

Ses prêtres sont un mix des différentes O.C.C. suscitées et du Rifts Priest O.C.C. de Rifts Conversion Book 2: Pantheons of the Megaverse.

Un Dieu pistolero, moi je trouve que ça fournit pas mal de possibilités sympas. Ses serviteurs peuvent être de simples mortels, des divinités mineures ou des demi-dieux adeptes de flingues, à poudre ou à plasma. Son avatar peut constituer un recours utile pour des PJ en difficulté dans l'ouest américain de RIFTS.

On peut lui imaginer un jumeau beaucoup moins sympa, un Dieu des meurtriers et des desperados. Un Homme en Noir? Car il existe bel et bien une classe de perso de pistolero dans RIFTS: Gunslinger O.C.C. (Rifts World Book 14: New West, bien évidemment). Mais ces pistoleros là, contrairement à Gilead et à ses justiciers, sont plutôt des sales types. Oui, des meurtriers et des desperados. Des fidèles parfaits pour l'Homme en Noir.

Voici une divinité encore moins sympathique que l'Homme en Noir. J'aurais presque envie de l'appeler Korn mais le jeu de mots est vraiment trop mauvais... Appelons le "Celui Qui Règne Sur Les Sillons". C'est long.

C'est encore du Stephen King mais nous ne sommes plus dans La Tour SombreLes Enfants du maïs est une nouvelle de King datant de 1977. Dans mon RIFTS à moi, "Celui Qui Règne Sur Les Sillons" est une divinité avide de sang qui fertilise et protège les champs en échange de sacrifices bien sanglants. Il ne fait pas bon arriver dans une communauté de fidèles au moment de la récolte ou des semis... Ou lors de tout autre moment de l'année en lien avec le cycle du maïs. En fait il ne fait pas bon passer par chez eux tout le temps: les fidèles font prisonniers les voyageurs égarés puis les sacrifient à la cérémonie suivante.

Le culte fut très populaire en Iowa avant l'union des trois premiers États Coalisés en 2287 après J.-C.. Les nouvelles autorités condamnèrent le culte puis, après la guerre-éclair contre la Fédération des Magiciens de 12 PA, l'interdirent et firent la chasse aux fidèles.

En 100 PA, le culte est officiellement éradiqué. Il n'en est rien: les autorités coalisées estiment que 5% de la population de l'Iowa fait encore de "petites" offrandes et prières à "Celui Qui Règne Sur Les Sillons". Et que 1% participe aux cérémonies clandestines où des humains sont sacrifiés... En Iowa c'est un sujet tabou mais il est de notoriété publique que mieux vaut éviter de tomber en panne dans certains coins reculés de l'État...

Après l'interdiction de 13 PA, de nombreux fidèles ont quitté l'Iowa et sont partis s'installer au Nebraska et au Kansas voisins. Ils y ont survécu, prospéré, et tiennent de nombreuses communautés en 100 PA. Notamment au sein du 1er régiment de Cavalerie de l'Apocalypse où certains membres, discrets mais influents, ont pris l'habitude de sacrifier les D-Bees à "Celui Qui Règne Sur Les Sillons" ou comment joindre l'utile à l'agréable... D'autres ont pris la route de l'Indiana et de l'Ohio. Certains ont même gagné la Fédération des Magiciens où, par endroits, le sacrifice d'êtres vivants intelligents ne pose de problèmes à personne.

La suite bientôt!

Tag(s) : #AMÉRIQUES, #AMERICAN GODS, #PANTHEONS OF THE MEGAVERSE, #RIFTS UNIVERS MAISON
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