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J'ai déjà parlé, dans un précédent post, des Kemonomimis, cette figure de la culture pop nippone. J'avais dit que c'était des Mutants. Ils sont apparus au sein de la population humaine après l'éruption des Rifts. Je me demandais aussi quelle serait la réaction des Japonais "ordinaires" face à ces êtres. Ben, j'en sais toujours rien en fait. Mais ça n'a aucune espèce d'importance: en tant qu'icônes pop, ces Mutants ont toute leur place dans le Méga-univers de RIFTS. Et, en termes de background, je suis d'avis que l'Empire comme la République du Japon accueillent ces êtres sans trop sourciller.

L'Empire, en près de trois siècles d'existence, a eu le temps d'accepter ces Mutants animaux tellement humains et si peu animaux. D'autant plus que de nombreux Kamis, les divinités traditionnelles de l'Empire, prennent souvent l'apparence de Kemonomimis. Les Kemonos -- des Mutant où les traits animaux sont beaucoup plus prononcés -- sont eux-aussi plutôt bien acceptés dans l'Empire. Dans des proportions moindres cependant: leurs quartiers sont plus excentrés et ils se mêlent moins à la population humaine. Certains sujets impériaux les considèrent d'ailleurs comme des Burakumins, des impurs.

La République du Japon a vu les Kemonomimis et les Kemonos apparaître au sein de sa population après son saut dans le Futur (Rifts World Book 8: Japan). Les Kemonos -- qui n'ont pas eu droit à un post jusqu'ici -- sont chassés hors des mégacités de la République, manu militari. Les autorités n'acceptent pas ces Mutants à cause de leur apparence beaucoup trop bestiale. Il en va tout autrement des Kemonomimis, pour peu qu'ils aient effectivement les capacités Hands, Biped et Looks au niveau FULL (voir After the Bomb RPG). Non seulement, les citoyens de la République les acceptent mais, en plus, ils sont étrangement fascinés par ces êtres.

Mais cette fascination s'arrête au pied de l'échelle sociale: aucun Kemonomimi ne peut intégrer les niveaux supérieurs de l'armée, des forces de sécurité, de l'administration, des mégacorpos et des autres grands corps de la République. Nombreux se tournent alors vers les arts, le divertissement, les relations tarifées... Ou le crime. Qui plus est, dans les animes comme dans les mangas, le Kemonomimi apparaîtra surtout comme une sorte de fantasme masculin et hétérosexuel. En conséquence, il est bien possible que les Kemonomimis (c'est pénible à écrire, foutredieu!) hommes soient moins bien acceptés que leurs consœurs.

En termes de jeu, les Kemonomimis sont une R.C.C. (une race jouable) où j'utilise les ressources de After the Bomb RPG. Un PJ Kemonomimi peut tout à fait prendre une O.C.C. (une classe de perso) mais les O.C.C. qui impliquent des prothèses, cybernétiques ou bioniques, ou des augmentations, MOM (Mind Over Matter) ou JAEP (Juicer Augmentation Enhancement Program), leur sont interdites car elles ne sont pas compatibles avec leurs pouvoirs psioniques.

J'illustre, encore, ce post avec les illustrations archi-complaisantes de Paul Kwon et Lily Chen, certes, mais dans "Bakemonomimi", il y a "mimi".

 

Tag(s) : #RIFTS: UNIVERS MAISON, #PAUL KWON ART, #FAN SERVICE, #JAPAN, #MUTANTS, #O.C.C & R.C.C., #LILY CHEN ART, #ASIE, #WTF!
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